VEDUN – USC : RETOUR BREDOUILLE DES CLUNISOIS !

   A  Verdun, l’USC a craqué physiquement et mentalement.Les 2 week-end de repos seront les bienvenus pour recharger les accus et retrouver une énergie collective donc positive.
Revenons sur le déplacement au bord du Doubs. Depuis plusieurs rencontres, c’est un leitmotiv, le staff a dû composer avec les éléments présents. Avec un faible banc , les organismes fatigués ne peuvent se ressourcer sur des remplacements tactiques. En plus, lorsque la guigne s’en mêle : blessures, maladresses, soutien insuffisant au porteur, arbitrage à sens unique, comment ne pas craquer ? Bref, une désillusion collective !
La B s’incline 24/0. Le score paraît lourd mais les novices de l’équipe apprennent et se forment à chaque sortie. Un entrainement insuffisamment suivi ne permet pas une solidarité dans les phases de jeu où seule l’envie n’ est pas récompensée. Mais ces joueurs bien encadrés-retour de Romain-sera prête à relever des défis lorsqu’ils auront plus d’assurance et une meilleure lecture de jeu avec en plus lucidité, audace et un peu de roublardise.

Pour la A, le résultat final est sans appel : 38/0,à l’image d’une débâcle, mais au fil de la rencontre, il faut reconnaître que petit à petit, le groupe a déjoué. Le staff a formé une charnière inédite, placé des joueurs à un poste inhabituel d’où la difficulté de trouver le bon tempo. Les hommes du capitaine PV se sont écroulés dans les 20 dernières minutes car démotivés. Dès l’entame du match, on sentait que les 80 mn allaient être difficiles face à une équipe adroite qui enchaînait ses séquences de jeu et surtout qui profitait d’un arbitrage incohérent. Comment expliquer 17 pénalités (15+2)notamment sur le jeu au sol pour Verdun contre 2(1+1) pour Cluny ?
Cluny n’a jamais connu une telle méprise alors que, depuis plus de 2 saisons, sa méthode de jeu de récupérer le ballon au sol était réglementaire ou tout au moins les erreurs se partageaient et étaient motivées par l’arbitre. Là, du n’importe quoi !!
Du bord de touche, une anecdote entendue résumait la situation arbitrale:  » C’est pas possible,il a un œil de verre !!!! « 

Plus dure fut la chute avec les faits suivants : élongation à la cuisse de Lapalus-échauffement-, sortie de Mousnier-coup au genou-blessure sérieuse de PV -malléole-et bouquet de fleurs rouge sang sur le nez bien amoché de Martin E. distribué par un non boxeur,filou-geste non vu par l’arbitre-merci  »petit joueur »…..mais la blessure était impressionnante.
Bilan 2 cartons rouges (placage haut pour Verdun avant la pause) et réflexe d’un partenaire clunisois qui n’aimait pas ce genre de  »boxe » à 10mn du terme.

Verdun a pratiquement sauvé sa saison en milieu de tableau, son avenir est assuré. Quant à Cluny, les jokers sont exclus, objectif primordial : le maintien, loin d’être sauvé. L’USC doit rebondir suite à  cet échec et se battre jusqu’au bout. Aussi faudra-t-il mettre les égo de côté, oublier cette désillusion collective mais en profiter car l’USC vexée voudra montrer son vrai visage de combattant, de guerrier lucide et solidaire et défendre sa fierté. Place aux chants dans les vestiaires, place au plaisir d’avoir battu l’adversaire.

Parlons-en justement, ce sera Buxy, oui un derby, même si les Bunnys(entente des 2 clubs U16 et U18 bien rôdée) restent un lien vivant dans une bonne coopération, les séniors jouent un autre challenge : infime espoir de se qualifier(4ème) d’un côté et pour Cluny s’éloigner de la ligne rouge que côtoient Montchanin et XV Charolais.
Oui, du suspense en perspective pour les 4 dernières rencontres. Chaque match sera capital… pour Cluny. 1ère étape, BATTRE  Buxy, rester optimiste, former une équipe exemplaire en agressivité, en solidarité, en fusion avec le club cinquantenaire, au stade Jean Bordet un grand de l’USC .

Tous les séniors compétiteurs non blessés doivent répondre présents. Une belle affluence est annoncée alors que le spectacle soit à la hauteur.
Allez,CLU…..NY !! pour ce championnat d’HONNEUR et CLU…NY !! pour l’ HONNEUR d’un club, d’une famille sportive et fière qui doit assurer son avenir car la relève est là.

Bernard Charleux